A Banyuls-sur-Mer, elles transforment des combinaisons de plongée en accessoires de mode et embarquent avec elles toute une communauté en France et bientôt en Europe

En bref

Pour un plongeur ou un adepte de sport nautique, elle est une seconde peau. Moulante, résistante et isolante, la combinaison en néoprène pourtant si efficace, devient à l’usage un déchet non recyclable. Jusqu’à cette bonne idée du surcyclage (ou upcycling), qui consiste à la réutiliser sous forme d’objets uniques valorisés. En 6 ans, les filles à la barre de Captain’Néo ont transformé 8 tonnes de néoprène, collecté aux quatre coins de France par “la communauté des néopotes” qui gagne l’Europe.