En bref
Télétravail, semaine de quatre jours, congé menstruel… À partir du mois de mars 2024, une ville française va être nommée capitale mondiale des politiques temporelles. Elle succède à Barcelone, en Espagne, et Bolzano, en Italie.
Ce titre créé et décerné depuis trois ans par le réseau européen Time Use Initiative promeut le « droit au temps ». Il s’agit d’une « question qui peut être conceptualisée comme un droit de tous les habitants », peut-on lire dans la déclaration des politiques temporelles établie par cette organisation.
Strasbourg en est une pionnière. À partir de mars 2024, elle deviendra donc la « capitale mondiale du temps ». En 2013 , « on a été l’une des premières villes de France à mettre en place le télétravail », fait remarquer à l’édition du soir, Marina Lafay, conseillère municipale déléguée auprès d’Hervé Polesi, adjoint à la maire de Strasbourg.Cette mesure a ensuite été généralisée en 2018. Depuis, l’Eurométropole a décidé de prendre ses dispositions pour garantir le droit de ses habitants au temps libre.