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Sur les terrils miniers du Nord-Pas-de-Calais, la naissance d’une niche écologique inédite

En bref

Ces sites accueillent ainsi une faune et une flore spécifiques : le terril d’Ostricourt, par exemple, est à moitié couvert de bouleaux et de chênes, et à moitié d’une végétation rase. Très fleuri au début de l’été, il se couvre d’amanites tue-mouches à l’automne. On peut y retrouver des espèces habituellement friandes de conditions méditerranéennes, comme le pavot cornu avec ses fleurs jaunes et ses glauciennes en cornet, ou encore le criquet à ailes turquoise et le lézard des murailles, qui aiment les habitats chauds et secs.

Les quatre saisons déploient ici quatre paysages totalement différents, que l’on ne voit nulle part ailleurs dans le Nord-Pas-de-Calais : la nature a repris ses droits et s’est adaptée. Mais pour que les terrils puissent accueillir cette biodiversité, il leur a fallu évoluer, se transformer, pour amener un stérile minier à devenir fertile.