En bref
- Prenez des résidus végétaux, chauffez-les à plusieurs centaines de degrés, sans oxygène, et vous obtenez du biochar. Ce charbon végétal a les faveurs du Giec, qui en fait une des technologies pour retirer du CO2 de l’atmosphère, un des enjeux clés de la transition énergétique.
- Il faut dire que le biochar a plusieurs atouts dans sa manche. A commencer par celui, principal, de piéger le carbone que libèrent les végétaux après leur mort. Mais celui aussi, par sa structure poreuse, de faciliter l’infiltration de l’eau dans le sol et d’y favoriser la vie microbienne.
- Malgré ses qualités, le biochar est encore une filière balbutiante en France. Notre climat tempéré et la bonne qualité globale de nos sols rendent sa plus-value moins évidente. Et puis le biochar est très cher. Faut-il pour autant s’en désintéresser ?