En bref
Agir sur la santé des sols pour que les systèmes alimentaires soient plus durables exige donc des solutions adaptées localement, c’est-à-dire déterminées en fonction du stock de matière organique du sol et de sa biodiversité. Autrement dit, de sa capacité à générer durablement les services écosystémiques nécessaires pour répondre aux besoins d’aujourd’hui sans compromettre leur capacité à répondre à ceux de demain.
Si on envisage la gestion des terres sous l’angle de leur potentiel, et non seulement de la production, il est ainsi possible de proposer des modes d’usage des terres qui tiennent aussi en compte des enjeux de biodiversité et des autres services rendus par les terres (services culturels, etc.). Il est contre-productif de vouloir, au détriment des enjeux de biodiversité par exemple, faire travailler une terre au-delà de son potentiel. Il n’y a donc pas un mode unique de gestion des terres, ce dernier dépend du contexte local.